C'était à cet endroit.

Il l'a tout de suite remarqué. Son allure, son pas lent et sûr, son air désinvolte comme si rien ne pouvait l'atteindre. Il aurait pu l'aborder, rien ne l'en empêchait ; sauf cette douce retenue, cette réserve de noeud pap', cette timidité de p'tit gars...

Il l'a suivi des yeux, il l'a regardé s'éloigner sous les étoiles pour ne plus le voir.

Sous l'arbre à étoiles du parc d'en bas, il sort tous les soirs, l'espérant...

à heure fixe, en sortant le chien.

Il s'appelait Jean-Marc. Jean comme sa marraine - Jeanne. Jeanne donnait le journal à ses vaches pendant le traite, "comme ça, elles pensent à autre chose' qu'elle disait. Et Marc, parce que son père trouvait que Jean tout court s'était trop court, et qu'avec Marc c'était plus "moderne"... Sa mère a pleuré pendant trois jours entiers quand il lui a dit qu'il allait tenter sa chance à Paris.

Elle, c'était Bérénice, joli brin de fille, un brin dans les nuages et le pied léger. Elle est née un jour de juillet, la fanfare passait dans la grand-rue et les majorettes agitaient le bâton sous les fenêtres de la chambre où sa mère enfanta dans d'atroces douleurs. Petite fille, Bérénice passait son temps à s'inventer une vie loin de l'épicerie familiale. Elle rêvait de grands galas, de petits rats de l'opéra et de danseuses étoile. Elle dansait entre les saucissons secs et les étals de fruits et légumes. 'Tu n'y penses pas Bérénice, un rat au milieu des céréales et des sacs de farine... mais que va-t-on faire de toi ! ' disait sa mère dans d'atroces douleurs.  

Ces deux là se sont aimés au premier regard. Elle rentrait à l'épicerie ce jour là, au coin d'une ruelle entendit un air de Gus Viseur, un swing bien pensé. Il était là attendant la rencontre qui changera sa vie. Les plus jolies bretelles à son accordéon, pantalon à carreaux rouges et moustaches huilées. Elle s'avançait pied et  coeur léger quand ses yeux se sont posés sur elle dans sa jolie robe fleuri.

Ils se souviendront de ce jour là toute leur vie...... sur un swing bien pensé.

Souvenir d'un jour de swing posé sur un radiateur entre de jeunes pousses de plantes grasses.

Toute ressemblance avec des personnes réelles est toute à fait fortuite...

Une idée à germé à partir de ça....

Des chutes à gogo,

du tri à faire pour le déménagement,

gros besoin de boites et voilà le résultat en images.

Les bandes de tissus sont pliées puis tressées ensemble, le tout cousu main.

J'ai rajouté une fermeture pour éviter à la Poussière de rentrer dans mes Pagailles !

12 cm3 de bonheur à faire !!

Je suis sur Pinterest, sur Hellocoton, sur Blogloving

et je  passe un temps fou    fouine pour trouver des idées déco pour notre nouvelle maison...

On aura les clefs très bientôt, j'ai hâte !

Je vous laisse avec des images trouvées sur le ternet.... Bises à toutes et merci de votre fidélité et bienvenue aux nouvelles venues.

Le plaid de Louison est terminé,

pour la photo, il a trouvé place dans notre séjour,

sous les yeux interpelés des Miss Touflet', du canard éclairé de cravates récup'

et de ce bon vieux Grand-Schtroumpf qui fait pouët-pouët ressucité de mon enfance.

Le fauteuil vient des compagnons et les coussins maison, chiné, bricolé

il y a quelques années maintenant....

Que de souvenirs

pour un seul article !

Merci à toutes les fidèles, les nouvelles et les 'là par hasard'.

On a trouvé une maison !!

Un cadeau de mariage qu'il me fallait inévitablement améliorer !

Pas de broderies, rien que du collage pour un résultat qui ne manque pas de Relief...

Trouvez l'erreur !

Pour Souvenirs cousus, le  New life N°9